Il est prouvé que l'unification nominale est quadratique en temps et en espace. Elle le fût par deux approches différentes, toutes deux inspirées de l'algorithme d'unification linéaire de Paterson et Wegman, mais très différentes dans leur manière de prendre en compte les contraintes nominales et celles du premier ordre. Pour traiter les contraintes nominales, Levy et Villaret ont introduit la notion de "replacing" alors que Calvès et Fernández ont utilisés des permutations et ensembles d'atomes. Pour prendre en compte les contraintes structurelles, les premiers utilisent des multi-équations à la manière de l'algorithme de Martelli et Montanari tandis que les seconds miment celui de Paterson et Wegman. Dans ce papier nous proposons une abstraction de ces deux approches et les généralisons à travers la notion de modalité, soulignant les idées générales sous-jacentes à l'unification nominale. Nous montrons que les "replacings" et les environnements sont en fait isomorphes. Cet isomorphisme est de première importance dans la démonstrations de propriétés complexes des deux cotés et une étape supplémentaire vers la complexité réelle de l'unification nominale.