Abstract : The paper "An algorithmic characterization of P-matricity" (SIAM Journal on Matrix Analysis and Applications, 34:3 (2013) 904–916, by the same authors as here) implicitly assumes that the iterates generated by the Newton-min algorithm for solving a linear complementarity problem of dimension n, which reads 0 ⩽ x ⊥ (M x + q) ⩾ 0, are uniquely determined by some index subsets of [[1, n]]. Even if this is satisfied for a subset of vectors q that is dense in R^n, this assumption is improper, in particular in the statements where the vector q is not subject to restrictions. The goal of the present contribution is to show that, despite this blunder, the main result of that paper is preserved. This one claims that a nondegenerate matrix M is a P-matrix if and only if the Newton-min algorithm does not cycle between two distinct points, whatever is q. The proof is not more complex, requiring only some adjustments, which are essential however.
Résumé : L'article "An algorithmic characterization of P-matricity" (SIAM Journal on Matrix Analysis and Applications, 34:3 (2013) 904–916, par les mêmes auteurs qu'ici) suppose implicitement que les itérés générés par l'algorithme de Newton-min pour résoudre le problème de complémentarité linéaire de dimension n, qui s'écrit 0 ⩽ x ⊥ (M x + q) ⩾ 0, sont déterminés de manière unique par des sous-ensembles d'indices de [[1, n]]. Même si cette hypothèse est vérifiée pour un sous-ensemble de vecteurs q qui est dense dans R^n, elle n'est pas appropriée, en particulier dans les énoncés où le vecteur q n'est pas soumis à des restrictions. Le but du la contribution présente est de montrer que, malgré cette bévue, le résultat principal de l'article est préservé. Celui-ci affirme qu'une matrice non dégénérée M est une P-matrice si, et seulement si, l'algorithme de Newton-min ne cycle pas entre deux points distincts, quel que soit q. La démonstration n'est pas plus complexe et ne requiert que quelques ajustements, qui sont cependant essentiels.