Partant du questionnement organisateur des travaux du séminaire WEJCH 2018, mon intervention visera identifier les concepts-outils de la statistique qui peuvent être mis en œuvre dans les travaux de recherche en didactique des mathématiques. Je m’appuie ici sur la définition qui peut être donnée à la statistique : « Sorte de langage commun, méthode générale reliant divers domaines scientifiques portant sur des ensembles d’individus, de variables et de relations, conduisant à des conclusions plutôt vraisemblables et probables que vraies et certaines énonçant des propriétés de groupe valides sur des ensembles parfois mal définis » La prise en considération des niveaux de conceptualisation et de compétences des participants est un élément qui me paraît essentiel pour harmoniser les apports. Contrairement à des représentations sociales partagées dans nos communautés, le cadre théorique de la statistique ne se limite aux opérations techniques mathématiques telle que la recherche de la moyenne (laquelle ?) qui confine parfois à la caricature, mais prend en charge la chaîne dont la linéarité n’est que pour la commodité de la schématisation.Identifier les données pertinentes, valides et fiables ConstruireTraiterAnalyserInterpréterChaque opération peut rétroagir sur les précédentes.Les concepts minimalistes de population (univers d’étude), d’échantillon et de variable statistique pris dans un sens élémentaire s’avèrent tout à fait opérationnel au moins pour établir un langage commun. L’identification de la nature des variables est une étape importante pour procéder aux traitements aidés par des logiciels dédiés. En fonction des conditions des participants, je pourrai présenter le recours à un logiciel de traitement statistique (SPAD) pour aborder en particulier les données textuelles ainsi le logiciel CHIC pour traiter les relations non symétriques entre divers types de variables dans le cadre théorique de l’Analyse statistique implicative.