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, contribué à provoquer par une gestion périlleuse des ressources. Il devient alors imaginable que les humains dans leur globalité disparaissent de la terre, voire que toute forme de vie soit anéantie, ce qui correspond à une des solutions du fameux paradoxe de Fermi sur l

, pourrait hypothétiquement conduire à leur prise de pouvoir sur l'humanité. Le débat sur l'intelligence artificielle s'est intensifié depuis la lettre ouverte publiée en janvier 2015 par Hawking, Gates, Musk et d'autres, sur les risques de l'intelligence artificielle. Un institut, le Future of Life Institute, se consacre depuis 2014 à la question de l'atténuation des risques de l'IA. Si les risques du climat pourraient sembler nous être imposés par Gaia, et ceux de l'IA relever plus de nos actions aujourd'hui, l'hypothèse de l'indépendance des machines rapproche durablement ces deux risques, Le contrôle du monde par les machines et les algorithmes, l'interaction avec des robots de plus en plus capables et indépendants, auxquels nous sommes désormais confrontés, avec tous les problèmes éthiques et philosophiques que cela soulève

, On peut donc s'interroger sur la temporalité de la révolution numérique, p.57

, qui n'a cessé d'augmenter depuis la première révolution industrielle, a nécessité une montée en puissance du contrôle , et donc des outils de récolte, de 58 transmission et de traitement des données. Le contrôle est rendu possible par les technologies de l'information et de la communication et la sophistication de l'administration, que les ordinateurs amplifient. La technosphère est donc impensable sans un puissant système numérique de contrôle, Est-ce simplement parce que de nouvelles technologies l'ont rendue possible ? La complexité des processus industriels

, L'ambition d'assurer l'homéostasie de la technosphère, c'est-à-dire de garantir des transformations qui préservent les équilibres globaux du système, se fera certainement au prix Temple J, MIT 53 Technology Review, 2017.

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, Des raisons socio-économiques président donc au développement des outils du contrôle en parallèle de la diffusion de processus industriels complexes. Les interactions avec l'écosystème naturel pourraient également agir par rétroaction sur le contrôle et l'organisation globale. Dans un article récent, nous avons montré que des phénomènes d'horizontalisation existaient dans la biosphère pour faire face au stress sur les ressources

, asexuée à une reproduction sexuée, correspondant à un échange d'informations génétiques horizontal, qui n'est pas sans évoquer les mécanismes présentés ci-dessus. La question des 60

, ressources pourrait donc être essentielle pour comprendre la transformation numérique. Vers le Numérocène ?

, Anthropocène, un foisonnement poétique d'alternatives a fleuri pour nommer la nouvelle ère, qui interrogent les causalités qui ont conduit aux changements de l'écosystème naturel. L'humain, comme le propose l'Anthropocène, n'est peut-être pas le meilleur choix alors précisément qu'on ne le pense plus au centre du système, mais seulement comme un acteur parmi d'autres, p.61

, On pourra citer encore le Plantationocène, pour les effets dévastateurs de l'exploitation agricole, p.62

H. P. De-l'humain-de-la-nouvelle-de, L. Lovecraft, and . 'appel-de-cthulhu, La montée en puissance des algorithmes, nous a conduit également à proposer l'Algocène, dont le Numérocène, n'est qu'une variante, mais non pas comme une alternative à l'Anthropocène, mais comme une suite de l'Anthropocène, un ère où la décision, la gouvernance, le pouvoir généralisé serait détenus par les systèmes numériques, seuls capables de gérer la complexité, après la singularité, qui voit l'humain maîtriser le vivant

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