Le développement et les performances des technologies dans le domaine des réseaux de communication et des systèmes informatiques autorisent un recours de plus en plus systématique au développement d'applications distribuées plutôt que centralisées. Un système donné peut ainsi être composé de sous-systèmes conçus et développés par des constructeurs différents. Bien que séduisante sous l'angle technico-économique, une telle solution ne peut-être envisageable que si l'interopérabilité entre les différents sous-systèmes est garantie et vérifiée. Cette interopérabilité est essentiellement prouvé grâce à deux moyens complémentaires : · a priori, la modélisation formelle et non ambigüe du comportement fonctionnel de chaque sous-système; · a posteriori, la vérification du respect de cette modélisation par le sous-système. Après une rapide présentation du problème général évoqué ci-dessus, ce papier expose plus précisément le cas du projet PCCN, dans le cadre de la définition du nouveau palier de Postes Source. La solution, en cours de développement par EDF, sera présentée suivant le canevas ci-dessous : · Un protocole de messagerie a été défini à partir des contraintes imposées par les besoins du niveau applicatif et par ceux liés à la qualité de service; · Ce protocole a été modélisé et validé avec SDL (Spécification and Description Language ITU-T Z100 and Z106). Il est utilisé au dessus d'une pile de communication classique composée des standards ETHERNET, UDP/IP, SNMP et TFTP; · La bonne implantation du protocole peut ensuite être évaluée grâce à la génération de séquences de tests (appelés Tests de Conformité) issues directement et automatiquement de la modélisation formelle SDL. Cette solution sera introduite en normalisation à la CEI (Commission Electrotechnique Internationale). l'intérêt de cette solution sera expliqué, aussi bien au niveau technique et économique qu'au niveau stratégique.