Modernité et architecture scolaire (1870-1940) - Inria - Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2017

Modernity and school architecture (1870-1940)

Modernité et architecture scolaire (1870-1940)

Modernità e architettura scolastica (1870-1940)

Résumé

Today, at the dawn of the upcoming realization of the Grand Paris, which desires to make the capital of France a major metropolis of the 21st century, the Paris, which people may think, about is still this great metropolis of the 19th century, contained first inside the walls and today inside the ring road so called "Boulevard périphérique". For a century, the suburbs spread and developed, urbanized and build themselves, providing a heritage, yet hardly recognized and now in danger. This constitutes the essential witness of what makes Paris a metropolis of the 20th century, even if the city did not extend administratively. From that point of view, several attempts have occurred especially during the interwar period, in which the Seine "département" and the suburban towns that composed it played a key role. The increase of the population corresponded also locally with a great effort in terms of public facilities. Among these, primary schools played a major character, especially those built in the 1930s. These schools, some of which were then for a long time considered as examples and remain today prominent inside the history of French modern architecture, were erected inside an architectural tradition inherited from the 19th century and heavily regulated. They nevertheless embody the first attempts to get out of a dogma - then driven by his own understanding of modernity - while retaining its essence. Indeed, a link is emerging between the different periods regarding school architecture, once manifested the desire to extend the instruction and education to the entire population: ensure good hygiene and a work area corresponding to the functional necessities of teaching methods, with the systematic use of materials and the latest technology, being regularly updated. However, the specific context of the interwar indicates that regarding school buildings, the intrusion of "purists" or "art-deco" formulas was not obvious. Socialist and communist mayors of the Parisian suburbs led this renewal that succeed in placing themselves at the head of the vanguard of elementary public school architecture, creating the conditions to materialize the encounter between modernity and new teaching practices, with quality results praised by critics, academic community, users and hygienists. Yet it was not easy for architects to move in a particularly restrictive and out-of-date regulatory environment, which sometimes can make these schools appear as "post Jules Ferry" models, adopting architectural contemporary modernity only as an aesthetic value and not conceptual. If modernity has been the key driver of the design of school architecture in the nineteenth century, it remains so during this period. The political and ideological struggles led on the ground by local officials definitely allowed the school design to know a revival, facing at first violent criticism from conservative circles, both political and artistic, before to establish itself as a model seeking to extend over the whole territory. These buildings are suffering for the majority of them from the lack of an illustrious paternity. Yet the study of career paths and evolution of architectural language of the author illustrates the particular situation of French architecture at the time, where we are witnessing a redefinition of teaching Fine Arts, the growing influence of CIAM but also the defense of national architectural characteristics. These schools are located within the relatively heterogeneous urban context of the suburbs which they crossed history. Their general perception today does not do them justice. They are hardly identified as revolutionary buildings, or at least intended to be so. Especially since many elements were modernized, substituted and replaced. This research in Preservation of Architectural Heritage, for the issues raised in terms of historiography, intends to participate in the valorization of a suburban architectural school heritage, participating in both the history of the Paris of the 20th century and in the constitution of a heritage shared by the one of the 21st century.
Aujourd’hui, à l’aube de l’éventuelle réalisation du Grand Paris qui souhaite faire de la capitale de la France une grande métropole du XXIe siècle, le Paris qui occupe les esprits est encore cette grande métropole du XIXe siècle, contenue d’abord dans ses enceintes bastionnées et aujourd’hui dans la ceinture du périphérique. Pendant un siècle, la banlieue s’est étendue et développée, urbanisée et construite, offrant un patrimoine encore difficilement reconnu et actuellement en danger. Ce patrimoine correspond essentiellement à ce qui fait de Paris une métropole du XXe siècle sans que la ville ne se soit administrativement étendue. Des tentatives ont eu lieu en particulier durant l’entre-deux guerres, et le département de la Seine et les communes de banlieue qui le composaient y ont joué un rôle clef. L’accroissement démographique a correspondu sur le terrain non seulement aux premières tentatives d’urbanisme moderne mais également à un très grand effort en matière d’équipements publics. Parmi ceux-ci, les écoles primaires possèdent un rôle de premier plan, et en particulier celles construites au cours des années 1930. Ces écoles, dont certaines sont restées longtemps des exemples et demeurent en bonne place au sein de l’histoire de l’architecture moderne, s’inscrivent à l’intérieur d’une tradition architecturale héritée du XIXe siècle et fortement réglementée. Elles incarnent néanmoins les premières tentatives de sortir d’un dogme – à l’époque mu par sa propre compréhension de la modernité – tout en en conservant l’essence. En effet, un lien se dessine entre les différentes époques concernant les constructions scolaires, dès lors que le désir d’étendre l’instruction puis l’éducation à l’ensemble de la population s’est manifesté : assurer de bonnes conditions d’hygiène, un espace de travail correspondant aux nécessités fonctionnelles des méthodes pédagogiques et le recours systématique aux matériaux et aux technologies les plus modernes, se mettant régulièrement à jour. Cependant, le contexte particulier de l’entre-deux guerres indique que, concernant les constructions scolaires, l’intrusion des formules "puristes" ou "art-déco" n’étaient pas évidentes. Ce renouveau est mené par les mairies socialistes et communistes de la banlieue parisienne qui réussissent ainsi à se placer à la tête de l’avant-garde de l’architecture scolaire publique élémentaire, créant les conditions pour matérialiser la rencontre entre la modernité et les nouvelles pratiques pédagogiques, avec des résultats de qualité loués par la critique, le monde de l’enseignement, les usagers et les hygiénistes. Pourtant il ne fut pas aisé pour les architectes de se mouvoir dans un contexte réglementaire particulièrement contraignant et ancien, qui parfois peut faire voir ces écoles comme des modèles “post Jules Ferry”, adoptant la modernité architecturale seulement comme une valeur esthétique et non conceptuelle. Si la modernité a été le moteur essentiel de la conception de l’architecture scolaire au cours du XIXe siècle, elle le demeure encore durant cette période. Et ce sont bien les combats politiques et idéologiques menés sur le terrain par les édiles locaux qui ont permis à l’architecture scolaire de connaître un certain renouveau, affrontant dans un premier temps les critiques violentes des milieux conservateurs, tant politiques qu’artistiques, avant de s’imposer comme un modèle cherchant à s’étendre sur l’ensemble du territoire. Ces réalisations souffrent, pour la majorité d’entre elles, de l’absence d’une paternité illustre. Pourtant l’étude des parcours professionnels et l’évolution du langage architectural de leurs auteurs permet d’illustrer la situation particulière de l’architecture française à l’époque, où l’on assiste à une redéfinition de l’enseignement Beaux-Arts, l’influence croissante des CIAM mais également la défense d’une architecture aux caractéristiques nationales. Ces écoles se situent à l’intérieur du contexte urbain relativement hétérogène de la banlieue dont elles ont traversé l’histoire. Leur perception générale aujourd’hui ne leur rend pas justice. Elles sont difficilement identifiables comme révolutionnaires, ou tout au moins conçues pour l’être. D’autant que de très nombreux éléments ont été modernisés, substitués et remplacés. Cette recherche en Conservation du Patrimoine Architectural, par les enjeux soulevés en matière d’historiographie, entend participer à la mise en valeur d’un patrimoine scolaire banlieusard, pouvant participer tant de l’histoire du Paris du XXe siècle que de la constitution d’un patrimoine partagé par celui du XXIe siècle.
Oggi, all’alba dell’eventuale concretizzazione del "Grand Paris" che desidera fare dalla capitale della Francia una metropoli del ventunesimo secolo, la Parigi che occupa le menti è ancora questa grande metropoli del diciannovesimo secolo, rinchiusa prima all’interno dai recinti bastionati e ora nella cintura del "Boulevard périphérique". Durante un secolo, la "banlieue" si è estesa e sviluppata, urbanizzata e costruita, lasciando un patrimonio ancora difficilmente riconosciuto e tuttora in pericolo. Questo patrimonio corrisponde essenzialmente con ciò che ha fatto di Parigi una metropoli del ventesimo secolo, senza la necessità di un estensione amministrativa. Tentativi per una tale estensione sono stati condotti in particolare durante gli anni Trenta, e il dipartimento della Seine e i comuni della "banlieue" che lo componevano hanno condotto un ruolo di primaria importanza. La crescita demografica è corrisposta localmente non solo con i primi tentativi di un urbanismo moderno ma anche con uno sforzo particolare in termini di attrezzature pubbliche. Dentro queste, le scuole primarie possiedono un ruolo di primo piano, e particolarmente quelle degli anni Trenta. Queste scuole, tra le quali alcune sono state considerate per molto tempo come esempi e tuttora sono in buona posizione dentro la storia dell’architettura moderna, si inseriscono all’interno di una tradizione architettonica ereditata dal diciannovesimo secolo e strettamente regolamentata. Nonostante incarnino i primi tentativi per sorpassare questo dogma – mosso originalmente da una sua propria comprensione della modernità – preservandone l’essenza. In effetti, un legame si distingue tra le varie epoche considerando le costruzioni scolastiche, da quando inizia a manifestarsi il desiderio di estendere l’istruzione e poi l’educazione all’intera popolazione: assicurare buone condizioni igieniche, uno spazio di lavoro che coincide con le necessità funzionali dei vari metodi pedagogici e l’uso sistematico di materiali e tecnologie sempre più moderni, regolarmente aggiornato. Però, il contesto particolare del periodo interbellico dimostra che allora l’intrusione delle formule moderne contemporanee – "purismo" oppure "art-déco" – non era così evidente. Il rinnovo è stato allora promosso dalle municipalità socialiste e comuniste della "banlieue" parigina che riescono così a posizionarsi nell’anteprima dell’avanguardia dell’architettura scolastica pubblica elementare, creando le condizioni per materializzare l’incontro tra le contemporanee modernità e nuove pratiche pedagogiche, con risultati di qualità riconosciuti dalla critica, il mondo dell’insegnamento, gli utenti e gli igienisti. Purtroppo non fu facile per gli architetti muoversi dentro un contesto regolamentare particolarmente vincolante e obsoleto, che tante volte spinge a considerare queste scuole come dei modelli "post-Jules Ferry", adottando un rivestimento di modernità come valore estetico e non concettuale. Invece, se la modernità fu la mossa essenziale per l’edilizia scolastica del diciannovesimo secolo, lo rimane – aggiornata – durante questo periodo. E furono proprio gli scontri politici ed ideologici, condotti "in situ" da parte dei politici locali, a consentire questo rinnovo, confrontandosi con le critiche violenta degli ambienti conservatori, sia politici sia artistici, prima di imporsi come un modello che poi sarà esteso all’intero territorio. Tali realizzazioni soffrono, in maggioranza, dell’assenza di una paternità illustre. Lo studio dei percorsi professionali degli architetti in carica e l’evoluzione del linguaggio architettonico di tali autori consente di illustrare la particolare situazione dell’architettura francese allora, dove si assiste alla ridefinizione dell’insegnamento dei Beaux-Arts, l’influenza sempre più forte e anche la difesa di un architettura "nazionale". Oggi queste scuole sono collocate dentro un tessuto urbano relativamente eterogeneo di cui hanno attraversato la storia. La loro percezione generale non aiuta alla loro valorizzazione. Sono difficilmente identificabili come edifici rivoluzionari, o almeno concepiti tali. Tanti elementi caratteristici di questi progetti sono stati modernizzati, sostituti e rimpiazzati. Questa ricerca in Conservazione del Patrimonio Architettonico intende partecipare a questo processo di riconoscimento di un patrimonio scolastico suburbano, attore potenziale sia della storia della Parigi del ventesimo secolo sia della valorizzazione condivisa colla Parigi del ventunesimo secolo.
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Citer

Romain Iliou. Modernité et architecture scolaire (1870-1940) : Origines et histoire des groupes scolaires construits dans la banlieue parisienne durant les années 1930. Architecture, aménagement de l'espace. Politecnico di Milano, 2017. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-03267985⟩
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