Les images du serpent d'Église en France : caractéristiques, usages, symbolismes.
Résumé
Parmi les aérophones, le serpent est sans doute l'un des moins représentés dans les sources visuelles. En effet, sa morphologie encombrante et peu élégante n'incite pas les artistes à l'intégrer dans leurs compositions. Il est trop volumineux pour figurer dans les natures mortes et son jeu, qui n'est pas particulièrement gracieux, est peu présent dans les scènes de genre. Ses caractéristiques organologiques sont particulièrement détaillées lorsqu'il figure dans les trophées d'instruments qui permettent d'en déduire ses diverses fonctions musicales. Il apparaît aussi dans les gravures de mode et les images publicitaires des imprimeurs et marchands de musique. L'imagerie révolutionnaire est porteuse d'un symbolisme social univoque tantôt conciliateur, tantôt fortement critique à l'égard de l'Église. Notre essai de typologie, où l'art savant prédomine avant 1789 tandis que l'imagerie populaire diffuse au siècle suivant des modèles plus simplistes, peut être compris comme un symptôme des fonctions musicales et sociales de l'instrument au cours de sa trajectoire.
Mots clés
Serpent
Manfredo Settala
Paolo Terzago
Léonard Gaultier
Pierre Mignard
Atelier des frères Piette
Christophe Moucherel
Étienne Compardelle
Jacques Bailly
Sébastien Leclerc
Jean de Lapierre
Monthéon
Voiriot
Dedieu
Varin
Bercher
Martin
Jules Degoullons
Gilles-Marie Oppenord
Nicolas II de Larmessin
Claude Roussel
Christophe Guérin
Sébastien Guillié
Pierre-Joseph Bazin
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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