Maglev (603 km/h), Hyperloop (1102 km/h). Vers un "retour sur terre" de la très grande vitesse ?
Résumé
La vitesse physique de 603 km/h, atteinte par le Maglev le 21 avril 2015 au Japon – ou celle de 1 102 km/h qu’affiche le projet Hyperloop aux Etats-Unis –, deviendra peut-être une réalité pour le transport public et ses usagers. Malgré son coût en technologie, en construction et en exploitation, certains en font le pari. Mais ils semblent écarter un peu vite la question pourtant essentielle des conditions permettant la fréquentation des transports, et favorisant la mobilité sur un territoire donné. Plusieurs critères, tels la valeur du temps selon l'individu, la vitesse généralisée sociale qui intègre le salaire horaire du voyageur, ou le coût généralisé à partir duquel l’on peut dresser une comparaison entre modes de transport, entrent en ligne de compte. Ils aident à mieux évaluer la pertinence du coût social engendré par la mise en service d’une ligne à grande vitesse, et de fait à mieux appréhender le coût financier pour la collectivité. En effet, la très grande vitesse est loin d’être l’unique variable de décision des consommateurs et des pouvoirs publics. Outre les critères évoqués, de nouveaux usages du transport comme le covoiturage, sans parler de l’arrivée prochaine de l’autocar, contribuent à changer la donne.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
Commentaire : Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'éditeur, EMH éditions
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