l'expansion d'Internet donne de nombreuses possibilités aux entreprises de rendre leurs procédés plus efficaces. En particulier, lors de partenariats avec d?autres entreprises, elles peuvent coopérer avec des partenaires éloignés (dans l?espace comme dans le temps) dans le but de réunir les différents savoir-faire. Dans un contexte de coopération, les intervenants travaillent en alternant des périodes d'isolation et d'interaction. Pendant les périodes de travail isolé, aucune règle de travail ne doit être imposée, afin de respecter l'autonomie des partenaires. Par contre, les périodes d'interaction sont soumises à des conditions spécifiques qui permettent d?assurer l'interopérabilité des systèmes. Deux de ces conditions concernent la spécification des moyens de communication utilisés ainsi que le format des données échangées. Dans le cadre du travail coopératif, la mise en ?uvre de l'interopérabilité des systèmes n?est qu'une composante du problème actuel de l?interopérabilité de procédés. Le problème réside dans la coordination d?exécution de sous-procédés appartenants à différentes entreprises. Cela exige la définition de nouveaux principes de modélisation des procédés, adaptés aux besoins de la collaboration inter-organisationnelle. Nous introduisons dans cet article une nouvelle proposition pour la gestion des procédés de coopération inter-entreprises qui permet la synchronisation de l?avancement du travail des partenaires. Cette proposition permet également la gestion de la coordination au niveau de l?échange des résultats intermédiaires tout en préservant les besoins de confidentialité des entreprises. Nous proposons ainsi une architecture originale, permettant la gestion des procédés de coopération inter-entreprises.