Document à l'usage des étudiants (Master et Doctorants) traitant des principes de lecture des pièces travaillées en os, dent et bois de cervidés issues du contexte archéologique. La reconnaissance des techniques préhistoriques implique de distinguer les modifications d'ordre taphonomique des stigmates anthropiques, et aussi de valider par l'expérimentation les techniques et procédés de fabrication dont témoignent les pièces ouvrées (déchets de débitage, ébauches, outils, objets). Des stigmates anthropiques, ceux issus de l'utilisation/usage des pièces se distinguent des modifications témoignant d'une volonté de transformation des matières osseuses. Des critères de diagnose des techniques de transformation (exploitation à fins alimentaires/fabrication) sont donnés. Les techniques sont hiérarchisées selon leur mode d'action sur la matière. Pour le Mésolithique, trois modes d'action ont été reconnus (usure, entaillage et fracturation) selon les modalités de détachement de la matière osseuse (respectivement, en poudre, copeaux et éclats/esquilles). L'iconographie présentée concerne les séries européennes et russe attribuées au début de l'Holocène (Dryas récent, Préboréal, Boréal, transition Boréal/Atlantique) et toutes étudiées par l'auteur.