Jeanne-Élisabeth Chaudet, ou la diversité stylistique de Greuze à Géricault - Inria - Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Histoire de l'art Année : 2008

Jeanne-Elisabeth Chaudet, or the stylistic diversity from Greuze to Géricault

Jeanne-Élisabeth Chaudet, ou la diversité stylistique de Greuze à Géricault

Résumé

The career of Jeanne-Élisabeth Chaudet (1767-1832) is characteristic of the women artists of the post-revolutionary period who, having enjoyed some success in their time, are now the major forgotten of the french art history. Trying mostly to satisfy critics by featuring portraits of young children in often unique situations, the artist realizes works in which the subjects don’t show big changes but where the style seems indicative of contemporary aesthetic upheavals. While in her early paintings, Jeanne-Élisabeth Chaudet appears in line with Jean-Baptiste Greuze, the last portrait drawn by her hand, dated 1818, closer to the melancholy of Théodore Géricault. Although her style was often described as “naive” or “charming”, the author wishes to return, in this article, on some stereotypes, taking into account the diversity of her influences and analyzing the singularity of her children portraits of which she became, at that time, one of the main representatives.
La carrière de Jeanne-Elisabeth Chaudet (1767-1832) est caractéristique de celle des femmes artistes de la période post-révolutionnaire qui, après avoir connu un certain succès en leur temps, sont aujourd’hui les grandes oubliées de l’histoire de l’art en France. Réussissant le plus souvent à satisfaire les critiques par des portraits mettant en scène de jeunes enfants dans des situations souvent singulières, l’artiste réalise des œuvres où les sujets ne subissent pas de grande évolution mais où le style semble révélateur des bouleversements esthétiques contemporains. Alors que dans ses premiers tableaux, Chaudet apparaît dans la lignée de Greuze, le dernier portrait retrouvé de sa main, daté de 1818, se rapproche de la sensibilité mélancolique de Théodore Géricault. Bien qu’on ait souvent qualifié son style de «naïf » ou de «charmant » , l’auteure souhaite revenir, dans cet article, sur certains stéréotypes en prenant en compte la diversité de ses influences et en analysant l’aspect plus singulier de ses portraits d’enfant dont elle devint, à cette époque, une des principales représentantes.

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hal-03299733 , version 1 (19-04-2024)

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Citer

Charlotte Foucher Zarmanian. Jeanne-Élisabeth Chaudet, ou la diversité stylistique de Greuze à Géricault. Histoire de l'art, 2008, 63 (1), pp.45-55. ⟨10.3406/hista.2008.3242⟩. ⟨hal-03299733⟩
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